Dans les entreprises, portées par les salariés eux-mêmes ou par des
politiques institutionnelles, des démarches se sont développées et prennent de
l’ampleur, comme on le voit avec des actions telles que « best place to
work », « la journée de la gentillesse » ou bien avec les
engagements pris dans le cadre de politique RSE (responsabilité sociale et sociétale des entreprises) sur la diversité, le développement durable ou l’économie
solidaire.
En parallèle, dans les villes, depuis quelques temps c’est la notion de « smart
cities » qui émerge. La définition de ce que sont ces « villes
intelligentes » n’est pas encore tout à fait stabilisée (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_intelligente
- http://en.wikipedia.org/wiki/Smart_city). Néanmoins on peut dire que ce terme
désigne « des démarches qui visent à
un type de développement urbain apte à faire face
aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens, tant sur le plan
économique, social qu'environnemental ». Une sorte de démarche RSE
de la ville. Il est aussi parfois question de ville durable ou de ville numérique
suivant qui en parle.
Le risque existe que ce concept ne
reste qu’à un niveau purement marketing. Mais pas sûr. Quand on regarde l’origine
de ce mouvement, on s’aperçoit qu’il est parti d’un double besoin qui ne
va que s’amplifier dans le temps : le besoin de maîtriser les dépenses et ressources locales d’une part, en
parallèle celui de développer des villes plus attractives pour ses habitants en
identifiant mieux leurs besoins et en les associant à la construction des
solutions. En d’autres termes, comment produire davantage de valeur pour les
habitants des villes en utilisant moins de ressources et en travaillant avec ceux
qui connaissent le sujet… Des villes kinder et wiser :)
Il est donc difficile de savoir aujourd’hui
ce qui va émerger de cette approche mixant à la fois « efficacité »
et « bien vivre ensemble » dans les villes. Des municipalités dans le
monde entier commencent à se l’approprier, les congrès sur le sujet se
multiplient, les grandes entreprises se positionnent avec comme perspective la
possibilité de développer de nouveaux services.
Est-ce que cette dynamique va laisser de
la place aux citoyens pour y aller et pour exprimer leurs attentes ? Comment
seront construites les solutions pour répondre à leurs besoins ? Quelle
gouvernance pour porter cela ? Est-ce que cela concernera uniquement les
grandes métropoles au détriment des campagnes ?
Dans tous les cas, quand on voit le
résultat de certaines démarches engagées avec la participation des différentes parties
prenantes, comme celle évoquée par Dan
Jones dans un de ses posts* récents sur la construction d’hôpitaux au Canada, cela donne envie d’espérer !
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